Quelle élève étiez-vous, Madame Lacpatia ?

Pour commencer cette série de portraits “Quel élève étiez-vous ?”, Madame Lacpatia, professeur d’anglais et professeure principale de la 3ème Parks a répondu à nos questions sur sa scolarité et son orientation.

Photo : Lényna M.

Étiez-vous une bonne élève lorsque vous étiez au collège ?

Oui, j’était une très bonne élève, je ne travaillais pas beaucoup, mais j’avais une excellente mémoire, et je comprenais et je retenais tout ce que les professeurs disaient en cours (j’écoutais en classe…). C’était très facile au début, en 6ème / 5ème, mais en 4ème / 3ème, j’ai dû me mettre à travailler un petit peu plus sérieusement parfois quand même pour continuer à avoir d’excellentes notes dans *presque* toutes les matières.

Dans quelle matière étiez-vous forte ou moins forte?

J’étais forte en tout, sauf en EPS. J’avais beaucoup de mal en athlétisme par exemple. Faire des tours de terrain quand il faisait chaud, c’était mon cauchemar, car je n’étais pas du tout sportive. Je ne savais pas très bien nager, et je n’ai jamais vraiment appris à mieux nager au collège. Aller chercher le mannequin au fond de la piscine où je n’avais pas pied, c’était mon deuxième cauchemar. J’ai été très soulagée d’arrêter la piscine au lycée. Par contre, j’étais particulièrement à l’aise dans les matières littéraires, en français, en allemand, en latin, en grec (j’adorais la traduction, thème ou version), et, bien sûr, en anglais. J’ai commencé l’anglais en 4ème, mais ma maman s’était mise à réapprendre l’anglais à l’université, en allant à des cours du soir, elle avait des cahiers d’exercice, et un dictionnaire unilingue, et j’adorais faire ses exercices avec ou sans elle, et lire le dictionnaire (enfant, je lisais énormément de romans, et j’aimais aussi lire les dictionnaires pour passer le temps). J’aimais aussi beaucoup les sciences, surtout les SVT. Je ne me souviens plus si on disait “SVT” à l’époque. C’était il y a un certain temps déjà.

Est-ce que vous avez bâché des cours au collège ?

Non, la seule fois où j’ai été absente, c’était pour me faire arracher les dents de sagesse, en 4ème ou en 3ème, et je suis revenue en classe alors que mon visage était encore bleu et bouffi. Quand j’étais au collège, les seules choses qui m’intéressaient étaient: aller en cours, apprendre de nouvelles choses, lire des romans, et regarder la télé. On a commencé à aller au cinéma avec mes amis à partir de la 4ème, le samedi après-midi. Je n’avais aucune envie de “bâcher.”

Quel métier vouliez-vous faire à cette époque?

Je me souviens qu’on avait beaucoup discuté avec ma mère de ce que je voulais faire, à partir de l’année de 3ème. À l’époque, il n’y avait pas internet comme aujourd’hui, donc pour trouver des informations sur les métiers, les études et l’orientation, il fallait aller au CDI faire des recherches en lisant des fiches, ou au CIO (le Centre d’Information et d’Orientation). Ma mère a acheté des magazines sur tout ça, elle achetait Le Monde de l’Education, un mensuel spécialisé qui n’existe plus. Nous avons épluché ces magazines, et j’ai fini par choisir un métier, à partir de mes goûts : je voulais travailler dans la forêt, dans un parc naturel ou à l’ONF, en tant qu’ingénieur des eaux et forêts. Je n’avais pas envie d’être avec des gens mais avec des arbres et des animaux.

Quand avez-vous décidé de devenir professeur d’anglais ?

J’ai décidé de devenir professeur d’anglais à l’âge de 33 ans, c’était il n’y a pas si longtemps.

Que faisiez vous avant ?

Après le bac, j’ai fait une année de classe préparatoire littéraire dans un lycée, et ensuite des étude d’anglais à l’université. Je me suis spécialisée en traduction littéraire, j’ai commencé à apprendre le hindi, j’ai fait beaucoup de vélo, je me suis beaucoup amusée, j’ai voyagé, je me suis formée en informatique et en communication numérique, j’ai travaillé un peu, pour une association, pour des entreprises, et j’ai eu une fille, je me suis occupée d’elle (c’est du travail aussi!). Quand ma fille a commencé à aller à l’école, je me suis dit qu’il fallait que je me mette à travailler pour subvenir à nos besoins, mais je ne trouvais rien qui me plaisait vraiment ici, alors je suis retournée un an à l’université pour obtenir un Master (BAC + 5 années d’études) et pouvoir passer le concours pour être enseignante.

Quelle était votre plus grande peur ?

Cela dépend de quoi on parle. Concrètement, ma plus grande peur était d’être interrogée ou de devoir passer au tableau. La chose qui m’effrayait vraiment était de devoir faire un exposé. J’étais vraiment très timide, et j’étais terrorisée à l’idée de prendre la parole devant la classe. Sinon, si on parle des choses qu’on imagine, ma plus grande peur était qu’il y ait un énorme raz-de-marée. J’avais réfléchi à ce que je devais faire si jamais il y avait un raz-de-marée (courir en haut de la montagne…).

Etiez vous souvent en retard ?

Bonne question… ça m’arrivait d’être en retard, oui. Plus souvent au lycée qu’au collège. Je n’ai pas le souvenir d’avoir été souvent en retard quand j’étais au collège. Je marchais 15 minutes pour arriver au collège, et en partant à 7h de chez moi, j’arrivais bien avant la sonnerie. Par contre, pour le lycée, c’était plutôt 30 bonnes minutes de marche, et j’arrivais souvent en retard quand j’y allais à pied.

Quel est votre animal préféré (de compagnie – sauvage) ?

Mon animal préféré est le chat. J’ai toujours beaucoup aimé les chats. Quand j’étais petite, si un chat venait dormir sur mes genoux, je ne bougeais pas jusqu’à ce qu’il se réveille. J’ai eu mon premier chat à moi vers l’âge de 12 / 13 ans. J’en ai eu une dizaine depuis.

Regardiez-vous des dessins animés ?

Oui, je regardais énormément de dessins animés. Je me souviens qu’à l’âge de 4 ou 5 ans, j’ai beaucoup regardé Inspecteur Gadget, Ulysse 31, des dessins animés très courts, qui comportaient beaucoup d’épisodes. J’ai regardé énormément de dessins animés japonais quand j’étais enfant et adolescente, mais aucun Disney, et j’aime toujours les dessins animés, mais aujourd’hui je préfère les longs-métrages, comme ceux des studios Ghibli, et les courts-métrages. J’aime moins les séries animées qui ne finissent jamais.

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